Gérard Michoux et Geneviève Lalaité partagent avec les habitants le fruit de nombreuses années de recherches, d’archives, de collectage sur l’histoire de Besné et de ses habitants. Nous les remercions pour ce partage inédit !
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ÉGLISE SAINT FRIARD
Vers 1880, Mr Audiger étant curé, et suivant la mode du temps, l’on décide de remplacer l’antique bâtisse par une église neuve. L’architecte Fraboulet dessine un plan qui sortait de la banalité des édifices religieux créés en si grand nombre à cette époque.
- Le choeur
En 1887, mise en place des boiseries par Mrs Corbillé qui surent y insérer les stalles conservées de l’ancienne église. En 1924, le vieil autel du XVIè siècle fit place à un autel en pierre blanche sorti de l’atelier Perraud à Nantes. Depuis 1905, les grandes baies sont dotées de vitraux narrant la vie de St Friard. Les vitraux sont l’œuvre du peintre Planquet. - Le transept
Comme il était de coutume au XIXè siècle, l’église est cruciforme. Son transept représente les bras de la croix, il est doté de deux absidioles pour autels latéraux : l’un dédié à la Sainte Vierge et l’autre à St Joseph. - Le clocher
Sous la voûte du clocher s’ouvre la chapelle des fonts baptismaux. La chapelle est dotée de fonts en granit classés par les Monuments Historiques. En 1894 le curé Mr Tandé quitta la paroisse et fut remplacé par un prêtre qu’on envoyait en disgrâce à Besné. Celui-ci arrêta brutalement les travaux. Ne restaient à bâtir que le campanile et le clocher. L’œuvre n’a pas été reprise depuis ce temps, laissant au clocher l’air d’un grand mutilé.
CRYPTE
Lors de la construction de la nouvelle église, l’architecte Fraboulet profita de la pente accentuée du terrain pour y édifier une crypta semi-souterraine, pour y placer les 2 sarcophages du VIIè siècle qui continrent pendant longtemps les corps des saints ermites FRIARD et SECOND.
Ces deux châssis, en pierre coquillière, ornées de stries en feuilles de fougères, plus étroits, et moins élevés aux pieds qu’à la tête, ont tous les caractères des tombeaux mérovingiens.
ORGUE
Cet Orgue que vendaient les Dames du Sacré-Cœur de Nantes fut acheté par la Paroisse de Besné et monté dans la Tribune de l’église en 1912. Cet instrument à transmissions mécaniques comportait 10 jeux sonnants sur 2 claviers manuels de 54 notes et un pédalier de 20 notes. Il fut restauré et amélioré par le Facteur d’orgues Claude Thibaud en 1991.
Depuis cette restauration, des concerts ont lieu chaque année.
Le Grand Orgue de la tribune de l’église paroissiale de Besné a été construit en 1907-1908 par le Facteur d’orgues nantais Louis Debierre.
Composition
Grand Orgue | Récit expressif | Pédale |
---|---|---|
Montre 8′, Flûte 8′, Prestant 4′ Doublette 2′, Sesquialtera 2 rangs | Salicional 8′, Voix Céleste 8′, Bourdon 8′ Flûte 4′, Bassonn Hautbois 8′ | Soubasse 16′ 2 Tirasses (Grand Orgue – Récit 8′) Accouplement Grand Orgue Récit en 8′ et 4′ |
CROIX CELTIQUE
L’ancienne église était entourée d’un cimetière, dans lequel se dressait au côté nord-ouest, une croix celtique du XVè ou du XVIè siècle qui fut déplacée dans l’actuel cimetière en 1872
Elle est utilisée comme monument aux morts de la première guerre mondiale.
SITE DE SAINT SECOND
Au cours des siècles, les fidèles vénérèrent les lieux où vécurent St Friard et St Secondel, en construisant un oratoire et en aménageant la fontaine où ils puisaient l’eau.
La Chapelle St Second dût être rebâtie sur des bases anciennes vers 1640, car en 1642 le registre paroissial évoque « la chapelle neuve ».
Quant à la fontaine, c’est au début de Juillet 1857 que fut réparé le monument qui la surmontait. Ce monument érigé au XVè siècle, fut à nouveau restauré en 1967.
Sur les lieux où les saints cultivèrent leur jardin, on voulut honorer leur mémoire en y réservant un enclos. La construction des murs et du monument débuta en décembre 1854 pour s’achever en 1856.
Un timbre à l’effigie de Madeleine Brès !
Depuis lundi 18 janvier 2021, La Poste émet un timbre à l’effigie de Madeleine Brès, née Magdeleine Alexandrine Gebelin le 26 novembre 1842 à Bouillargues, dans le Gard, et morte le 30 novembre 1921 à Montrouge. Première femme de nationalité française à accéder aux études de médecine en 1868, mais sans avoir le droit d’accéder aux concours. Elle obtient son doctorat en médecine, en 1875.
Sa thèse traite de la composition du lait maternel, et obtient la mention « extrêmement bien ». Elle exerce ensuite en puériculture, prodiguant des conseils à une clientèle privée et aux crèches municipales.
Pour la commémoration du centenaire de sa disparition, la commune de Besné est ravie de mettre à l’honneur cette femme qui prête son nom à la maison des professionnels de santé inaugurée le 24 juin 2016.